dimanche 22 juin 2008

Regards sur les Temples de la Franc-Maçonnerie

Paris, Les Editions Initiatiques, 1935.

Auteur : Camille Savoire

In-8 de 311 pp.

Le Grand Prieuré des Gaules, auquel une délégation du Grand Prieuré d'Helvétie apporta la lumière, avait été fondé le 23 mars 1935 par Camille Savoire, alors Grand Commandeur du Grand Collège des Rites. Savoire se démit le mois suivant de sa charge de Grand Commandeur et démissionna du GOdF (lire la documentation reproduite en 1935 dans le Bulletin No 14 des Ateliers Supérieurs du GCDR, ainsi que l'ouvrage de Louis Charrière, Le Régime Ecossais Rectifié et le Grand Orient de France, publié en 1938). En 1936, il créait une Grande Loge Ecossaise Rectifiée qui se mit ensuite irrégulièrement en sommeil.
Fin 1954, une Grande Loge du Régime Rectifié était fondée en France avec le Frère Rybinski, Eques a Studio, comme Grand Maître National (voir, pp. 72 à 80 de L'Ordre et les Obédiences de Marius Lepage, Histoire du Régime Rectifié en France, texte écrit par le Grand Prieur Moiroux, Eques a Clementia). Le 7 juillet 1958, cette GL décidait de fusionner avec la Grande Loge Nationale Française (voir la lettre adressée le 20 juin 1958 par J. Corneloup au Grand Prieur Moiroux, in Corneloup, La chair quitte les os..., pp. 115-119). Une scission se produisit alors au sein de la GLNF, dont le résultat fut la création de la GLNF (Opéra), le 2 octobre 1968. Une scission parallèle au sein du Grand Prieuré des Gaules amena en 1960 la création du Grand Prieuré de France, souché sur la GLNF (Opéra). Le Grand Prieuré Indépendant des Gaules était créé en 1967 par des CBCS qui avaient quitté la GLNF en 1961 et furent rejoints l'année suivante par les CBCS de la Préfecture des Flandres, relevant du Grand Prieuré de France. Le Grand Prieuré de Neustrie (issu du Grand Prieuré Indépendant des Gaules de 1967) et le Grand Prieuré d'Aquitaine (issu du Grand Prieuré des Gaules de 1935), organismes respectant le découpage géographique de la Matricule du Régime de 1778, étaient créées en 1974 (voir Alain Bernheim, Camille Savoire et le Régime Ecossais Rectifié, R.T. No. 45, 1981).