samedi 15 novembre 2008

Des Sciences Occultes ou Essai sur la Magie, les Prodiges et les Miracles

A Paris, chez J. B. Baillière, 1856.

Auteur : Eusèbe Salverte

In-8 de LIX-516 pp.
Quelque nom qu'on lui donne, quelque titre qui la décore, les nations civilisées depuis des milliers d'années, les peuplades les plus barbares, toutes proclament, chérissent et redoutent le pouvoir accordé à quelques Hommes de s'élancer par leurs œuvres, hors de l'ordre commun de la nature…
Anne Joseph Eusèbe Baconnière de Salverte est un homme politique français né à Paris le 18 juillet 1771 et y décédé le 27 octobre 1839.
Fils de Jean Marie Eusèbe Baconnière de Salverte, administrateur du Contrôle et des Domaines, et de son épouse, née Élisabeth Faure, frère d'Eustache de Salverte (1768-1827), qui fut représentant du département de la Seine à la Chambre des Cent-Jours en 1815, Eusèbe de Salverte fit ses études chez les Oratoriens au collège de Juilly et devint avocat au Châtelet.
À la suppression de cette juridiction, il entra dans les bureaux du Ministère des Relations Extérieures (1792) dont il fut renvoyé à la suite de dénonciations dont il fit l'objet. Il devint alors professeur d'algèbre à l'École des Ponts et Chaussées.
Compromis dans l'insurrection royaliste du 13 Vendémiaire an IV, il fut condamné à mort par contumace, vint purger sa contumace en 1796 et fut acquitté. Il occupa alors un emploi au cadastre et se fit connaître par des brochures antireligieuses et politiques.
Deux ans après son mariage avec la veuve du comte de Fleurieu (1812), il se retira à Genève (1814) où il passa cinq ans et ne cessa de publier des brochures de circonstances contre le gouvernement de la Restauration et en faveur des idées libérales.
Le 21 avril 1828, il fut élu député du 3e arrondissement de Paris et prit place à gauche. Il fut de ceux qui appuyèrent, en 1828, la motion de Labbey de Pompières, tendant à la mise en accusation du ministère Villèle, parla contre les Jésuites, pour la suppression de la loterie, pour le refus de l'impôt en cas de violation de la Charte et signa l'adresse des 221 contre le ministère Polignac.
Réélu le 12 juillet 1830, il protesta contre les ordonnances de Saint-Cloud, demanda de prendre la déclaration de la Chambre de 1815 pour base de nouvelles institutions politiques, réclama la mise en accusation des derniers ministres de Charles X, et demanda la liberté de l'imprimerie et de la librairie.
Aux élections du 5 juillet 1831, il fut élu par le 5e arrondissement de Paris. Il signa le Compte-rendu de 1832, parla en faveur du rappel de la famille Bonaparte et pour la libération de la duchesse de Berry.
Aux élections du 21 juin 1834, il échoua contre Adolphe Thiers, mais, celui-ci ayant été nommé ministre, il regagna son siège le 27 décembre suivant. Il continua de siéger à gauche, et de harceler les ministres dans la forme piquante et incisive qui lui était familière. Successivement réélu le 4 novembre 1837 et le 2 mars 1839, il mourut en octobre suivant en refusant les secours religieux. Son enterrement fut purement civil.
Il était membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-lettres depuis 1830.

L’occultisme désigne, en histoire, un ensemble de courants spirituels et mystiques préoccupés par les forces mystérieuses du cosmos et de l'homme. L'astrologie, qui parle des influences astrales, le néo-occultisme, qui traite avec Papus des «facultés occultes de l'Homme» et des «forces invisibles de la Nature», en font partie.
Le terme "occultisme" désigne aussi, en philosophie, le corps de doctrines et de pratiques propres aux adeptes de ce mouvement, par exemple la radiesthésie, les tables tournantes, les cartomanciennes.
L'occultisme se centre donc sur la notion d'occulte.
L'expression "sciences occultes" remonte au titre de l'ouvrage d'Eusèbe Salverte, édité pour la première fois en 1829, Des Sciences Occultes. Le mot "occultisme", en français, fait son apparition en 1842. Dès 1884 l'occultiste Joséphin Péladan entend par occultisme "l'ensemble des sciences occultes". En anglais, occultism date de 1881.
Étymologiquement, le mot "occultisme" vient du latin occultus (caché, secret, occulte), il se rapporte à la «connaissance de ce qui est caché». Nigidius Figulus, selon Cicéron, voyait "les choses que la nature a cachées (quae natura occultavit)". L'occultisme se réfère à des disciplines connues de seulement quelques initiés et souvent associées à des notions surnaturelles, mystérieuses, qui ne peuvent être comprises par la "science officielle", supposée matérialiste.
L'occultisme s'intéresse aux vertus occultes et, dans ce but, pratique les arts occultes et pense les science occultes.
(d'après Wikipedia)

Caillet nous déclare :
Traité recommandable par ses nombreuses recherches. Cet ouvrage renferme un chapitre particulièrement intéressant dans lequel l'auteur prouve que les Anciens connaissaient l'électricité et les paratonnerres.
Caillet, III, 9867 - Dorbon n° 4382.