lundi 25 août 2008

La Mort de la Reine (Les Suites de l'Affaire du Collier)

Paris, Librairie Hachette, 1914.

Auteur : Frantz Funck-Brentano

In-12 de 268 pp.

Méditant à Sainte-Hélène sur les événements de la Révolution, Napoléon remontait à l'Affaire du Collier. «Peut-être, disait-il, la mort de la reine date-t-elle de là». Goethe pensait de même. Avant eux, Mirabeau avait dit «Le procès du Collier a été le prélude de la Révolution». Et c'est la conclusion des historiens modernes les mieux informés, comme Pierre de Nolhac.

Frantz Funck-Brentano, né au château de Munsbach (Luxembourg) le 15 juin 1862, et mort à Montfermeil le 13 juin 1947, est un bibliothécaire et historien français.
Nommé conservateur à la bibliothèque de l'Arsenal (dont il ne fut jamais directeur) en 1885, Frantz Funck-Brentano s'est avant tout intéressé à l'histoire de la Bastille (dont les archives, parmi lesquelles on peut citer les registres d'écrou, comptent parmi les documents les plus précieux de cette bibliothèque) et à la pratique des lettres de cachet sous l'Ancien Régime. Cette spécialité l'a amené à étudier des affaires célèbres telles que l'Homme au masque de fer, l'affaire des poisons ou l'affaire du collier de la reine, dont il a fait le sujet de livres très documentés qui ont remporté de grands succès de librairie.
Élu membre de l'Académie des Sciences Morales et Politiques en 1928, il fut également président de la Société des Etudes Historiques. Parallèlement à ses travaux d'érudition, Funck-Brentano mena une carrière littéraire (pièces de théâtre, ouvrages de vulgarisation historique) et journalistique. Il collabora notamment à Minerva (revue d'histoire et de critique littéraire nationaliste et monarchiste), à la Revue d'Action Française, puis à L'Action Française de Charles Maurras.
Son fils Christian Funck-Brentano (1894-1966) fut un des fondateurs du journal Le Monde.

Voir également L'Affaire du Collier.